Parfois, les jeunes et les adultes nés avec des problèmes cardiaques développent une dépression. Pour leur venir en aide, il existe des traitements autres que les antidépresseurs, tels que la psychothérapie, les thérapies cognitivo-comportementales et les thérapies par la parole. Ces traitements peuvent permettre d’améliorer la qualité de vie mais peuvent parfois entraîner une dépression plus sévère et une qualité de vie réduite. Notre objectif était de mettre à jour la revue précédente sur les effets (bénéfiques et délétères) des interventions psychologiques pour le traitement de la dépression chez les adolescents et les adultes souffrant de cardiopathie congénitale. Les interventions psychologiques comprennent la thérapie cognitivo-comportementale, la psychothérapie et la thérapie par la parole dans le traitement de la dépression. Nous avons mis à jour les recherches précédentes jusqu' à février 2013 et nous n’avons trouvé aucune preuve issue d'essais contrôlés randomisés concernant les effets de la psychothérapie, des thérapies cognitivo-comportementales et des thérapies par la parole dans le traitement de la dépression chez les adolescents et les adultes atteints de cardiopathie congénitale. Un essai contrôlé randomisé bien planifié est nécessaire afin d'évaluer les effets des interventions psychologiques portant sur la dépression dans la cardiopathie congénitale.
La dépression est courante chez les patients atteints de cardiopathie congénitale et peut exacerber les conséquences physiques de la maladie. Il existe des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques efficaces contre la dépression, mais nous n'avons pas pu identifier d'essais démontrant l'efficacité des traitements non pharmacologiques. Un essai contrôlé randomisé bien planifié est nécessaire afin d'évaluer les effets des interventions psychologiques portant sur la dépression dans la cardiopathie congénitale.
La prévalence de la cardiopathie congénitale chez l'adolescent et l'adulte est en hausse car l’amélioration de la prise en charge médicale permet à davantage d'enfants de survivre jusqu’à l'âge adulte. Les patients atteints de maladie chronique souffrent souvent de dépression. De nombreux traitements non pharmacologiques pourraient être efficaces pour traiter la dépression et améliorer la qualité de vie des adolescents et des adultes atteints de maladie cardiaque congénitale. L'objectif de cette revue était d'évaluer les effets des traitements tels que la psychothérapie, les thérapies cognitivo-comportementales et les thérapies par la parole dans le traitement de la dépression chez cette population.
Mise à jour la revue précédente sur les effets (bénéfiques et délétères) des interventions psychologiques dans le traitement de la dépression chez les adolescents et les adultes souffrant de cardiopathie congénitale. Les Interventions psychologiques comprennent la thérapie cognitivo-comportementale, la psychothérapie et la thérapie par la parole dans le traitement de la dépression.
Nous avons mis à jour les recherches dans le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL) dans La Bibliothèque Cochrane (Numéro 1, 2013), MEDLINE (OVID, de 1946 à la 4ème semaine de janvier 2013), EMBASE (OVID, de 1980 à 2013 semaine 5), PsycINFO (OVID, de 1806 à la 5ème semaine de janvier 2013), la base des résumés des revues systématiques hors Cochrane (DARE) dans La Bibliothèque Cochrane (Numéro 1, 2013), BIOSIS (Thomson Reuters, de 1969 au 21 février 2013) et CINAHL (de janvier 1980 à février 2013), en date du 5 février 2013. Nous n'avons pas effectué de recherches dans les résumés des conférences nationales et internationales de cardiologie et de psychologie et dans les résumés de thèse pour cette mise à jour. Aucune restriction de langue n'a été appliquée.
Les essais contrôlés randomisés comparant des interventions psychologiques à une absence d'intervention chez des patients âgés de plus de 15 ans atteints de cardiopathie congénitale et souffrants de dépression.
Deux auteurs de la revue ont examiné de manière indépendante les titres et résumés des études potentiellement pertinentes pour cette revue. Les études clairement inéligibles ont été exclues. Deux relecteurs ont évalué les résumés ou les articles complets sur la base des critères d'inclusion de manière indépendante. Des informations supplémentaires ont été réclamées aux auteurs lorsque les articles ne contenaient pas assez d'information pour décider de leur éligibilité.
Nous n'avons pas identifié d'essais contrôlés randomisés qui répondaient aux critères d'inclusion.