Amnio-infusion transabdominale pour améliorer le résultat périnatal après l'oligohydramnios secondaire à la rupture prématurée des membranes avant 26 semaines

Les bébés nés après la rupture prématurée des membranes (RPMAT) entre 16 et 26 semaines de grossesse ont tendance à souffrir d'un retard de développement des poumons. Lorsqu'il y a une rupture des membranes contenant le liquide dans lequel baigne le bébé (liquide amniotique), il peut y avoir une diminution de la quantité de ce liquide, anomalie qui s'appelle oligohydramnios. On considère que l'oligohydramnios perturbe le développement pulmonaire normal, au point de le retarder, ce qui provoque une pathologie qui s'appelle hypoplasie pulmonaire.

L'hypoplasie pulmonaire peut se traduire par de graves problèmes respiratoires ou des problèmes respiratoires plus légers, voire transitoires. Elle peut s'accompagner de saignement dans les poumons et peut aussi entraîner des problèmes respiratoires chroniques causés par la formation de tissus cicatriciels dans les poumons. Il peut aussi exister des complications neurologiques, des déformations fœtales et un sepsis néonatal ainsi que l'oligohydramnios.

Le remplacement du liquide à l'aide d'une aiguille passée à travers la paroi abdominale dans la cavité utérine et à l'intérieur d'une poche de liquide amniotique, (amnio-infusion transabdominale) sous guidage échographique a été proposé pour améliorer l'issue de la grossesse. L'essentiel de l'expérience clinique suggère que l'amnio-infusion est sûre à la fois pour la mère et pour le bébé, toutefois, nous n'avons pas identifié d'essai randomisé de l'amnio-infusion transabdominale suite à une rupture prématurée des membranes (RPMAT) avant 26 semaines à inclure dans cette revue. À l'heure actuelle, il n'existe pas de preuves pour évaluer l'utilisation de l'amnio-infusion transabdominale chez les femmes présentant une oligohydramnios secondaire à la rupture des membranes fœtales avant 26 semaines pour améliorer les résultats à la naissance.

Conclusions des auteurs: 

À l'heure actuelle, il n'existe pas de preuves pour évaluer l'utilisation de l'amnio-infusion transabdominale chez les femmes présentant un oligohydramnios (c'est-à-dire une diminution de la quantité de liquide amniotique) secondaire à la rupture des membranes fœtales avant 26 semaines pour améliorer le résultat périnatal. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour examiner les effets de cette intervention. Deux essais contrôlés randomisés sont en cours mais les données finales n'ont pas encore été publiées.

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Contexte: 

La rupture prématurée des membranes (RPMAT) avant 26 semaines peut retarder le développement pulmonaire et peut causer une hypoplasie pulmonaire, provoquée par l'oligohydramnios. Le rétablissement du volume de liquide amniotique par amnio-infusion transabdominale pourrait prévenir un développement pulmonaire anormal et pourrait induire un effet de protection contre les complications neurologiques, les déformations fœtales et le sepsis néonatal.

Objectifs: 

Évaluer l'efficacité de l'amnio-infusion transabdominale pour améliorer le résultat périnatal chez les femmes présentant un oligohydramnios secondaire à la rupture des membranes fœtales avant 26 semaines.

Stratégie de recherche documentaire: 

Nous avons effectué des recherches dans le registre d'essais du groupe Cochrane sur la grossesse et la naissance (mardi 30 avril 2013).

Critères de sélection: 

Tous les essais contrôlés randomisés ayant comparé l'amnio-infusion transabdominale à l'absence d'amnio-infusion transabdominale. Les essais en grappes ou quasi-randomisés n'étaient pas éligibles pour l'inclusion. Dans les cas où seul un résumé était disponible, nous avons tenté de trouver les articles complets.

Recueil et analyse des données: 

Deux auteurs de la revue ont évalué les essais à inclure. Aucun essai éligible n'a été identifié.

Résultats principaux: 

Il n'y a pas d'études incluses.

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Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens.