Expansion du volume plasmatique en cas de retard de croissance fœtale suspecté

Les preuves sont insuffisantes pour déterminer si l'expansion plasmatique est bénéfique pour les femmes enceintes lorsque le bébé se développe plus lentement que prévu.

Le plasma est le liquide qui transporte les cellules sanguines dans l'organisme. La quantité de plasma et de cellules sanguines (le sang) circulant dans l'organisme d'une femme peut doubler au cours de la grossesse. Parfois, les femmes dont les bébés se développent trop lentement au cours de la grossesse (retard de croissance fœtale) n'ont pas autant de sang circulant dans leur organisme que prévu. L'expansion du volume plasmatique consiste à injecter des solutions dans le sang des femmes pour augmenter le taux de plasma. Il n'a été découvert aucun essai déterminant si l'expansion du volume plasmatique était bénéfique à ces femmes ou à leurs bébés.

Conclusions des auteurs: 

Les preuves sont insuffisantes pour évaluer l'utilisation de l'expansion du volume plasmatique en cas de retard de croissance fœtale suspecté.

Lire le résumé complet...
Contexte: 

L'absence d'expansion normale du volume plasmatique chez la mère est associée à un retard de croissance fœtale et à une pré-éclampsie.

Objectifs: 

L'objectif de cette revue était d'évaluer les effets de l'expansion du volume plasmatique en cas de retard de croissance fœtale.

Stratégie de recherche documentaire: 

Nous avons effectué des recherches dans le registre des essais cliniques du groupe Cochrane sur la grossesse et la naissance (mars 2010).

Critères de sélection: 

Les essais randomisés ou quasi-randomisés portant sur l'expansion du volume plasmatique comparé à l'absence d'expansion du volume plasmatique chez les femmes présentant un retard de croissance fœtale suspecté.

Recueil et analyse des données: 

La qualité des essais a été évaluée.

Résultats principaux: 

Aucune étude n'a été incluse.

Tools
Information

Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens.