Soins préconceptionnels chez les femmes diabétiques pour améliorer la santé de la mère et de l'enfant

Cette traduction n'est pas à jour. Veuillez cliquer ici pour voir la dernière version de cette revue en anglais.

Les directives actuelles dans de nombreux pays, notamment l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, recommandent des soins préconceptionnels pour les femmes diabétiques. Les femmes enceintes atteintes de diabète de type I ou II ont un risque plus élevé de développer des événements indésirables pendant la grossesse, tels que l'hypertension (hypertension gestationnelle) ou l'accouchement prématuré. La grossesse peut également accélérer le développement de complications diabétiques (rétinopathie, néphropathie, neuropathie, cardiopathie ischémique, accident vasculaire cérébral, trouble vasculaire périphérique). Les bébés nés de mères diabétiques de type I ou II diagnostiquées avant la grossesse peuvent être plus gros et présenter une risque accru de mortalité infantile et d'anomalie congénitale (telle que des anomalies du tube neural, notamment l'anencéphalie et le spina bifida). Ces nouveau-nés risquent également de développer du diabète de type II à long terme. Un bon contrôle de la glycémie de la mère (contrôle glycémique), mesuré par l'hémoglobine A1c, étant fortement associé à une diminution des malformations congénitales, les cibles glycémiques sont un point essentiel des soins préconceptionnels.

Cette revue évaluant les protocoles de prise en charge de soins préconceptionnels pour les femmes ayant un diabète pré-existant n'a identifié qu'un seul essai (impliquant 53 femmes) éligible. Aucun des résultats cliniques prédéfinis de la revue n'a été rapporté par cet essai. Les données sur l'hémoglobine A1c ont été rapportées en termes d'évolution moyenne par rapport aux valeurs de référence et n'ont pas pu être incluses dans cette revue. Par conséquent, l'effet des soins préconceptionnels chez les femmes diabétiques sur les résultats cliniques de la mère et de l'enfant ne peut être établi, d'après les preuves issues d'essais contrôlés randomisés.

Conclusions des auteurs: 

Il existe trop peu de preuves pour se prononcer en faveur ou à l'encontre des soins préconceptionnels chez les femmes atteintes de diabète pré-existant. Il est nécessaire de mener d'autres essais contrôlés, randomisés, à grande échelle et de bonne qualité pour évaluer l'effet de différents protocoles de soins préconceptionnels chez les femmes atteintes de diabète pré-existant.

Lire le résumé complet...
Contexte: 

Les nouveau-nés nés de mères atteintes de diabète de type I ou II pré-existant ont un plus grand risque de malformations congénitales, de mortalité périnatale et de morbidité significative à court et long termes. Les femmes enceintes ayant un diabète pré-existant ont un plus grand risque de morbidité périnatale et de complications diabétiques. La relation entre le contrôle glycémique et les résultats cliniques, tant pour la mère que pour l'enfant, indique que les soins préconceptionnels pour ces femmes pourraient être bénéfiques.

Objectifs: 

Évaluer les effets des soins préconceptionnels chez les femmes ayant un diabète pré-existant sur les résultats cliniques de la mère et du bébé.

Stratégie de recherche documentaire: 

Nous avons effectué des recherches dans le registre d'essais cliniques du groupe Cochrane sur la grossesse et la naissance (30 avril 2010) et dans les références bibliographiques des articles trouvés.

Critères de sélection: 

Des essais randomisés, quasi-randomisés et randomisés en grappes évaluant les soins préconceptionnels chez les femmes diabétiques.

Recueil et analyse des données: 

Deux auteurs ont extrait les données et en ont évalué la qualité, de façon indépendante. Les désaccords ont été résolus lors d'une discussion ou par l'intervention d'un troisième auteur.

Résultats principaux: 

Nous avons inclus un essai (impliquant 53 femmes) dans cette revue. L'essai n'a rapporté aucune donnée sur les résultats cliniques prédéfinis de cette revue.

Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens.