Interventions pour la fatigue post-accident vasculaire cérébral (AVC)

Cette traduction n'est pas à jour. Veuillez cliquer ici pour voir la dernière version de cette revue en anglais.

La fatigue est un symptôme courant et stressant pour les patients victimes d'un AVC. Cette revue a identifié trois essais contrôlés randomisés de petite taille portant sur un total de 239 participants victimes d'un AVC et évaluant trois traitements différents (deux traitements médicamenteux différents et un programme d'autogestion des maladies chroniques). Lors du suivi, il n'existait pas de différence entre les niveaux de fatigue des patients qui avaient reçu les traitements actifs et ceux qui avaient reçu des soins habituels ou un placebo. Ces essais étaient cependant trop petits pour pouvoir tirer des conclusions définitives et d'autres essais sont nécessaires.

Conclusions des auteurs: 

Les preuves disponibles sont insuffisantes pour orienter la prise en charge de la fatigue après un AVC. D'autres essais sont nécessaires.

Lire le résumé complet...
Contexte: 

La fatigue après un AVC est un symptôme courant et stressant pour les patients. On ignore quelle est la meilleure manière de la traiter. Théoriquement, plusieurs interventions différentes pourraient être efficaces.

Objectifs: 

Déterminer si l'un des traitements de la fatigue après un AVC entraîne une réduction du pourcentage de patients souffrant de fatigue et/ou une réduction de l'intensité de la fatigue, déterminer les effets du traitement sur la qualité de vie liée à la santé, l'incapacité, la dépendance et la mortalité, et déterminer si de tels traitements sont rentables.

Stratégie de recherche documentaire: 

Nous avons consulté le registre des essais du groupe Cochrane sur les accidents vasculaires cérébraux (dernière recherche effectuée en janvier 2008), le registre Cochrane central des essais contrôlés (Bibliothèque Cochrane Numéro 1, 2008), MEDLINE (1950 à février 2008), EMBASE (1980 à février 2008), CINAHL (1982 à février 2008), AMED (1985 à février 2008), PsycINFO (1967 à février 2008), Digital Dissertations (1861 à mars 2008), PsycBITE (recherche effectuée en mars 2008), PEDro (recherche effectuée en mars 2008) et British Nursing Index (1985 à mars 2008). Nous avons également consulté quatre registres d’essais cliniques, examiné les références bibliographiques, recherché les références citées dans les essais inclus et contacté des experts.

Critères de sélection: 

L'auteur de revue responsable des recherches a examiné tous les titres et résumés, exclu les références non pertinentes et obtenu des références d'études potentiellement pertinentes. Un second auteur de revue a examiné les études potentiellement pertinentes de manière indépendante pour déterminer leur conformité aux critères d'inclusion. Les essais contrôlés randomisés étudiant toute intervention portant sur des patients victimes d'AVC et utilisant la fatigue comme critère d'évaluation principal ou secondaire ont été inclus.

Recueil et analyse des données: 

Les deux auteurs de revue chargés d'examiner les références ont extrait les données de manière indépendante. Une revue narrative a été effectuée ; notre intention était de réaliser une méta-analyse mais cela n'a pas été possible car les interventions étaient trop variées pour que les données puissent être combinées.

Résultats principaux: 

Nous avons identifié trois essais. L'un randomisait 83 patients présentant des troubles émotionnels post-AVC au fluoxétine ou au placebo.Après avoir corrigé les différences en matière d'intensité de la fatigue à l'inclusion, aucune différence significative n'était observée pour la fatigue entre les groupes lors du suivi. Le second essai randomisait 31 femmes victimes d'une hémorragie méningée au tirilazad ou au placebo, dont 18 étaient disponibles pour le suivi. Il n'existait aucune différence en termes de fatigue entre les deux groupes. Le troisième essai étudiait un programme d'autogestion des maladies chroniques portant sur 1 150 patients atteints de maladies chroniques, dont 125 avaient été victimes d'un AVC. Il n'existait aucune différence en termes de fatigue lors du suivi entre le groupe de traitement et le groupe témoin dans le sous-groupe de l'AVC.

Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens.