Os traité versus os frais congelé pour réparer l’os en révision d’opération de la hanche

Ce résumé d’une revue Cochrane présente les connaissances actuelles issues de la recherche sur les avantages et les inconvénients de l’utilisation d’os frais congelé ou d’os traité pour réparer l’os de la hanche pendant l'opération.

La revue montre qu’aucune étude comparant les utilités cliniques de l’os traité versus l’os frais congelé en révision d’opération de la hanche n’a pu être identifiée.
 

Qu’est-ce que la révision de l’opération de la hanche et qu'est-ce que l'os traité et l'os frais congelé ?

Le problème le plus courant avec le remplacement de la hanche est que la prothèse utilisée pour remplacer l’os abîmé d’origine se desserre peu à peu au fil du temps. Cela se produit car, avec les années, de l’os disparaît au niveau de l’articulation de la hanche. Cela se produit généralement 10 ans ou plus après l’opération. Parfois, une autre opération, appelée « révision de l’opération » est nécessaire pour remodeler l’os perdu. Pendant ce type d’opération, une technique appelée greffe par impaction peut être utilisée pour remplacer l’os perdu. La greffe par impaction consiste à comprimer de petits copeaux d’os au niveau de l’extrémité supérieure du fémur ou dans les cavités d’un côté ou de l’autre de l’os de la hanche.
Deux types d’os peuvent être utilisés : traité ou non traité (frais congelé). L’os provient de donneurs et est stocké et traité dans des « banques de tissus », de la même façon que le sang est donné et stocké. Les dons d’os sont soigneusement examinés avant d’être utilisés. Traiter l’os donné avant qu’il ne soit utilisé pour une greffe par impaction limite la faible possibilité de transmettre des infections comme le VIH ou l’hépatite. Cependant, l’os traité pourrait être moins satisfaisant du point de vue clinique que l’os frais congelé.

Conclusions des auteurs: 

Des essais contrôlés randomisés de bonne qualité sont nécessaires dans ce domaine, afin que le choix du greffon osseux par le chirurgien soit guidé par les preuves et non pas par une préférence personnelle.

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Contexte: 

La greffe par impaction est une technique permettant de restaurer la perte osseuse qui se produit à la fois sur le fémur et dans la cavité cotyloïdienne, pendant la révision de l'arthroplastie de la hanche. Initialement, la greffe par impaction était réalisée avec des allogreffes de têtes de fémur fraîches congelées qui étaient broyées pour créer des morceaux d'os pouvant être impactés pour créer un lit osseux néo-spongieux avant la cimentation du nouvel implant. Les résultats des études à moyen et à long terme ont mis en évidence des résultats variables avec cette technique. Actuellement, des os d’allogreffe traités et non traités sont utilisés et l’objectif de cette revue était d’analyser les preuves pour les deux techniques.

Objectifs: 

Déterminer l’efficacité clinique de l’os traité (lyophilisé ou irradié) par rapport à l’os frais congelé (non traité).

Stratégie de recherche documentaire: 

Nous avons consulté le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL), MEDLINE (1985 à 2008), EMBASE (1985 à 2008), CINAHL (1985 à 2008) et National Research Register. Des sources supplémentaires ont également été consultées. Une recherche manuelle dans des journaux et des actes de conférences pertinents a également été entreprise. Les recherches ont été achevées le 31 août 2008.

Critères de sélection: 

Essais contrôlés randomisés comparant les différents types d'os pour la greffe par impaction.

Recueil et analyse des données: 

Trois cent soixante références ont été identifiées à partir des recherches. Après un examen d’éligibilité détaillé, trois cent cinquante-neuf références n’ont pas satisfait aux critères d’éligibilité. Des détails supplémentaires sont nécessaires concernant un essai afin de déterminer son éligibilité.

Résultats principaux: 

Aucun essai satisfaisant aux critères d'inclusion n'a pu être identifié dans la revue.

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Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens.