Médicaments antiépileptiques pour la prévention primaire et secondaire des crises convulsives liées à une thrombose veineuse intracrânienne (TVIC)

Cette traduction n'est pas à jour. Veuillez cliquer ici pour voir la dernière version de cette revue en anglais.

Question de la revue

Nous avons examiné les preuves sur l'utilisation de médicaments antiépileptiques pour prévenir les crises convulsives après une thrombose veineuse intracrânienne.

Contexte

La thrombose veineuse intracrânienne est causée par des caillots de sang dans une veine ou un sinus veineux du cerveau. Cela peut déclencher une activité convulsive. Il n'est pas clair si les personnes atteintes de thrombose veineuse intracrânienne devraient recevoir des antiépileptiques comme traitement préventif. Nous voulions clarifier le bénéfice potentiel en balance avec les effets secondaires possibles de l'utilisation de médicaments antiépileptiques dans ce groupe de personnes.

Caractéristiques des études

Aucune étude réalisée avant août 2013 ne répondait aux critères d'inclusion dans cette revue.

Principaux résultats

Aucun élément probant issu d'essais contrôlés randomisés ne permet aujourd'hui d'appuyer ou de réfuter l'utilisation des médicaments antiépileptiques dans la prévention des crises convulsives liées à une thrombose veineuse intracrânienne.

Conclusions des auteurs: 

Il n'existe aucun élément probant permettant d'appuyer ou de réfuter l'utilisation des médicaments antiépileptiques dans la prévention primaire et secondaire des crises convulsives liées à une thrombose veineuse intracrânienne. Il est urgent d'effectuer des essais contrôlés randomisés bien conçus pour orienter la pratique clinique. Aucune nouvelle étude n'a été identifiée depuis la dernière version de cette revue.

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Contexte: 

La thrombose veineuse intracrânienne (TVIC) s'accompagne couramment de crises convulsives pendant la phase aiguë, et certaines personnes peuvent développer des crises récurrentes au long terme. L'utilisation prophylactique de médicaments antiépileptiques (MAE) pour la prise en charge des crises convulsives post-TVIC est controversée, et il n'existe actuellement aucun consensus sur la prise en charge optimale des crises post-TVIC. Ceci est une version mise à jour de la revue Cochrane originale publiée dans la Bibliothèque Cochrane 2006, numéro 3.

Objectifs: 

Évaluer les effets des MAE sur la prévention primaire et secondaire des crises convulsives liées à une TVIC.
(1) Pour la prévention primaire, nous voulions savoir si les MAE réduisent la probabilité de crises chez les personnes qui ont eu une TVIC mais n'ont pas eu de crise convulsive.
(2) Pour la prévention secondaire, nous voulions savoir si les MAE réduisent la probabilité de crises supplémentaires chez les personnes qui ont eu une TVIC et au moins une crise convulsive.

Stratégie de recherche documentaire: 

Notre objectif était d'identifier les études pertinentes dans les registres spécialisés des groupes Cochrane sur l’épilepsie et sur les AVC. Nous avons également effectué des recherches spécialisées dans le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL, Bibliothèque Cochrane 2013, numéro 7) et MEDLINE (Ovid, de 1946 au 22 août 2013), et consulté les références bibliographiques des articles trouvés au cours de ces recherches.

Critères de sélection: 

Nous avons pris en compte tous les essais contrôlés randomisés et quasi randomisés dans lesquels les participants étaient affectés à un groupe de traitement (à savoir, recevant au moins un MAE) ou à un groupe témoin (recevant un placebo ou ne recevant aucun médicament).

Recueil et analyse des données: 

Les deux auteurs de la revue ont indépendamment analysé et évalué la qualité méthodologique des études. Si des études avaient été incluses dans la revue, l'un des auteurs en aurait extrait les données et l'autre les aurait ensuite vérifiées.

Résultats principaux: 

Nous n’avons trouvé aucune étude pertinente.

Notes de traduction: 

Traduction réalisée par Cochrane France

Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens.