Administration d'anti-D pendant la grossesse pour prévenir l'allo-immunisation Rhésus

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L'anti-D administrée pendant la grossesse à 28 et 34 semaines de grossesse réduit l'incidence de la formation d'anticorps et réduit probablement l'allo-immunisation Rhésus des femmes aussi.

Les femmes dont le groupe sanguin est Rh-négatif, forment parfois des anticorps-Rh lorsqu'elles portent un bébé Rh-positif, en réponse aux antigènes érythrocytaires différents du bébé. Cette sensibilisation est plus susceptible de se produire pendant l'accouchement, mais se produit parfois en fin de grossesse. Ces anticorps peuvent provoquer une anémie, et parfois le décès, pour un bébé Rh-positif lors d'une grossesse ultérieure. L'administration à la mère de l'anti-D après la première naissance est connue pour réduire ce problème. Cette revue a évalué deux essais et a révélé que l'administration d'anti-D pendant la grossesse est susceptible daider aussi, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour confirmer ces bénéfices potentiels et pour identifier d'éventuels effets délétères.

Conclusions des auteurs: 

Le risque de l'allo-immunisation Rhésus D pendant ou immédiatement après une première grossesse est d'environ 1 %. L'administration de 100 µg (500 UI) de l'anti-D chez les femmes au cours de leur première grossesse peut réduire ce risque à environ 0,2 % sans induire, à ce jour, deffets indésirables. Bien que peu probable de conférer un bénéfice pour la grossesse en cours, moins de femmes présenteraient des anticorps Rhésus D au cours d'une grossesse ultérieure, mais ces effets nécessitent dêtre testés dans des études de conception robuste.

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Contexte: 

Pendant la grossesse, une femme Rhésus négatif (Rh-négatif) peut développer des anticorps lorsque son fStus est Rhésus positif (Rh-positif). Ces anticorps peuvent nuire aux bébés Rh-positif.

Objectifs: 

Évaluer les effets de l'immunoglobuline anti-D anténatale sur l'incidence de l'allo-immunisation Rhésus D lorsqu'elle est administrée à des femmes de Rh négatif sans anticorps anti-D.

Stratégie de recherche documentaire: 

Nous avons effectué une recherche dans le registre des essais cliniques du groupe Cochrane sur la grossesse et la naissance (30 septembre 2012).

Critères de sélection: 

Essais randomisés portant sur ladministration de lanti-D aux femmes rhésus négatif sans anticorps anti-D après 28 semaines de grossesse, par rapport à l'absence de traitement, un placebo ou à un schéma thérapeutique différent de l'anti-D.

Recueil et analyse des données: 

Deux auteurs de la revue ont indépendamment évalué l'éligibilité des essais et le risque de biais et ont extrait les données.

Résultats principaux: 

Deux essais présentant un risque modéré à élevé de biais, portant sur plus de 4500 femmes, comparaient la prophylaxie anti-D à l'absence de l'anti-D pendant la grossesse. Les risques dimmunisation chez les femmes ayant reçu de l'anti-D à 28 et 34 semaines de gestation n'étaient pas significativement différents de ceux des femmes n'ayant pas reçu de l'anti-D anténatale : Risque relatif (RR) de l'immunisation pendant la grossesse était de 0,42 (intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,15 à 1,17) ; après la naissance d'un bébé rhésus positif le RR était de 0,42 (IC à 95 % 0,15 à 1,17) ; et dans les 12 mois après la naissance d'un bébé rhésus positif le RR était de 0,39 (IC à 95 % 0,10 à 1,62).

Cependant, les femmes recevant de l'anti-D pendant la grossesse étaient significativement moins susceptibles davoir un test de Kleihauer positif (qui détecte les cellules fStales dans le sang maternel) au cours de la grossesse (RR 0,60, IC à 95 % 0,41 à 0,88) et à la naissance d'un bébé rhésus positif (RR 0,60, IC à 95 % 0,46 à 0,79). Aucune donnée n'était disponible pour le risque de l'allo-immunisation Rhésus D dans une grossesse ultérieure. Aucune différence significative n'a été observée pour l'ictère néonatal, et aucun effet indésirable n'était rapporté dans les essais.

Les traductions sur ce site ont été rendues possibles grâce à la contribution financière du Ministère français des affaires sociales et de la santé et des instituts publics de recherche canadiens.